Suite à une manifestation vendredi dernier, les opposants ont précisé leurs inquiétudes pour la nappe phréatique et leur démarche. (Source Le Télégramme)
Lire l'article du 9 août du journal Le Télégramme.
Le collectif d'opposants s'interroge : "La future usine est prévue pour être construite sur pilotis : plusieurs centaines de pieux de 80 cm de diamètre enfoncés jusqu'à 10 m de profondeur vont traverser cette nappe. Quid du cheminement de l'eau pour la source qui alimente les hameaux en eau potable depuis 1957, qui est officiellement déclarée et donc doit être protégée ? »
Ils se sont dits "prêts à l'évolution du dossier" et ont rappelé que le recours est un droit fondamental.
Ils ont également déploré "les pressions, les menaces, le chantage et les mensonges de certains acteurs".
Ils ont été très critiqué notamment pour leur égoïsme supposé. Le PDG les a appelé à sortir de leur "égoïsme". Pour Jacques Le Bloas, vice-président de l'organisation des producteurs Sill-Malo, les contestataires sont « une poignée d'irresponsables et d'égoïstes, qui, je l'espère, n'ont pas de chômeurs dans leur entourage" (Ouest-France du 06/08/2016). Poru "Produit en Bretagne", le site est "pris en otage". Pour la FDSEA, il s'agit de "quelques contestataires, destructeurs de toute économie".
Les riverains ont déclaré qu'ils n'étaient "ni " égoïstes ", ni " preneurs d'otages ", encore moins " criminels ". Ils ne sont pas "pas non plus opposés à la création d'emplois, mais dans une démarche responsable qui considère que le secteur économique peut se développer en respectant également les autres critères".
Le 5 août, la section du Pays de Brest du parti UDB avait lancé un appel à la raison sur ce dossier "la raison doit l’emporter sur des passions mal contrôlées". C'est à ce jour la seule initiative connue pour essayer de dépassionner le débat et appeler à une réflexion responsable.