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Guilers : projet d'extension des carrières de Kerguillo

Du 17 octobre au 17 novembre une enquête publique aura lieu à Guilers concernant le site de la société "carrières de Kerguillo". La consultation porte sur le renouvellement de l’autorisation d'exploitation et l'extension du site. La société souhaite également accueillir des déchets inertes pour recyclage ou stockage. Cette activité est considérée comme peu présente dans le secteur. L'augmentation de surface pour l'exploitation du gisement et le stockage des déchets représente un doublement de la superficie actuelle, en grande partie vers l'ouest et le nord, en direction du bourg de Guilers situé à 1 km. La hauteur des sites de stockage se situera entre 80 et 90 mètres d'altitude. L'autorité environnementale (AE) a émis des critiques plutôt négatives sur le dossier présenté.

 

L'AE estime nécessaire une actualisation de l'état initial "pour fiabiliser les données hydrauliques, hydrogéologiques et  pour localiser les espèces protégées et leur habitat" (grenouille verte, triton palmé, salamandre). 

 

Pour l'Ae, "l'analyse des impacts de la carrière est traitée de manière superficielle et ne prend pas en compte l'augmentation des nuisances en liaison avec l'accroissement des activités".

 

Le ruisseau Le Tridour longe le site par l'est et reçoit des rejets. Il rejoint la Penfeld au fond du plan d'eau des Rives de la Penfeld (accès rue de la Rive). L'AE indique, au vu des données, que la décantation n'est pas toujours très efficace et que les volumes rejetés peuvent varier de manière importante. Elle recommande d'analyser l'impact de l'augmentation des volumes de rejet des eaux d'exhaure et des eaux pluviales sur la qualité écologique du cours d'eau récepteur dans la perspective du respect des objectifs de bon état du cours d'eau de la Penfeld et de la préservation du captage d'eau pour l'alimentation en eau potable".

 

L'AE déclare n'être pas en mesure d'apprécier la pertinence des mesures de réduction des impacts proposées, en l'absence de données plus précises sur l'état initial. 

 

Enfin, elle "engage le maître d'ouvrage à détailler la réflexion d'aménagement future de la carrière et à en présenter les finalités écologiques ou d'espaces de loisirs à l'horizon 2050 et à proposer des mesures compensatoires à la transformation irréversible de ce territoire". Le projet évoqué fait mention d'un plan d'eau de 20 ha accompagné en périphérie d'espaces naturels présentant des biotopes variés.  

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