(source LE TELEGRAMME)
Jeudi 18 août 2016, une réunion s'est tenue à la mairie de Guipavas entre des représentants de la SILL, de Brest Métropôle et les riverains opposés au projet d'usine. Ces derniers demandent des compensations financières face à la dépréciation du prix de leurs maisons. Cette demande est en cours depuis le 4 août par un courrier de leurs avocats. Pour le PDG, Gilles Falc'hun "Cette demande s'apparente à du racket". Il a annoncé qu'il "va falloir certainement agir à nouveau dans les jours à venir et, sans doute, de manière moins gentille".
23/08/2016 - maj 24/08/2016
Lire l'article du Télégramme du 23 août 2016
La demande des riverains n'est pourtant pas incohérente. Des compensations avaient été proposées au gite rural de Plouvien qui s'est opposé, avec succès, à l'extension du site de la SILL dans cette commune.
L'aspect financier est très important. Cela se comprend notamment s'il s'agit de retraités. Leur pouvoir d'achat ne fait que se dégrader. La dégradation du prix de revente de leur bien, dans une zone où le bruit de la RN12 est déjà bien présent, est forcément un coup dur en vue du financement éventuel d'une future maison de retraite. Faut'il parler "d'intransigeance" pour des gens bien tranquilles et isolés à la campagne et à qui on veut coller une usine à coté dont ils n'auront sans doute pas les moyens de s'éloigner en vendant pour vivre ailleurs ? Ils ne sont pas moins légitimes et pas plus responsables que ceux qui ont fait repousser le projet jusqu'à présent.
maj du 24/08/2016 :
Leur avocat a déclaré : "« Nous irons défendre les intérêts des riverains devant le tribunal administratif ». (Le Télégramme du 24 août 2016). Cela laisse présager d'un recours contentieux.